En ce dimanche de Pentecôte, les fidèles gréco-catholiques se sont rassemblés autour de leur pasteur, le père Roman Ostapiuk pour célébrer la venue de l’Esprit Saint ; le père Thierry Faure curé de la paroisse de Saint-Germain en Laye a participé à la divine liturgie. Cette messe d’action de grâce commémorait la première année de la paroisse. En effet un an plus tôt à la Pentecôte nous avons été accueillis par le diocèse de Versailles et l’église Saint Louis mise à notre disposition.
« Comme le disait le Saint pape Jean Paul II, l’Église a deux poumons, le poumon occidental et le poumon oriental, et nous aussi orientaux nous avons besoin de nos frères latins pour respirer la douce brise de l’Esprit Saint. Nous vous remercions aussi car cela a été providentiel pour nous d’être accueillis dans ce diocèse, et de vous avoir comme interlocuteur privilégié au sein de la paroisse de saint Germain en Laye.»
Paroles de remerciements du père Roman offrant une icône ukrainienne de la venue du Saint Esprit sur les apôtres en geste de reconnaissance au père Thierry et de souhaits de réussite dans la nouvelle mission que le Seigneur lui confie.
En un an, la communauté a grandi, un chœur s’est constitué pour chanter la Liturgie, déjà 8 baptêmes ont été célébrés et trois mariages…
Déjà deux grandes veillées de prière ont été organisé qui ont connu un très grand succès et rassemblé une foule priante.
Message du Père Thierry
Dans l’évangile d’aujourd’hui, nous avons entendu que les Apôtres ont été envoyés dans les différentes langues ; ici nous nous contentons des langues de deux peuples : français et ukrainiens, mais c’est déjà bien, nous avons mis en pratique l’annonce de la foi dans les différentes langues. C’est le signe de ce que Dieu attend de nous pas seulement par la langue de nos mots, mais par la langue de nos vies. Il faut que la langue de nos vies parlent de Dieu, de son évangile et du Christ ressuscité
Que nos vies soient des paroles – et pour cela nous avons besoin de l’Esprit Saint que nous avons pleinement reçu aujourd’hui